Monday, August 27, 2012

Palmarès

Palmarès du Festival du Film Libanais  2012
                    
                                      Les Prix

Prix de la Meilleure Fiction décerné par L’OIF, L’Organisation Internationale de la Francophonie : 6500 dollars
                        «  19 Février » réalisé par Tamara Stepanyan

Mention spéciale
                         Alain Sauma pour « Blue Line »

Prix du Meilleur Documentaire décerné par Unesco-Liban, 3000 dollars   
 « Aftermath »  réalisé  par Wissam Tanios
Mention spéciale
 Amanda Homsi-Ottoson pour « Jasad and the queen  of contradictions »  

Prix du meilleur Premier film, Total Liban, 1000  dollars
Exæquo    :  Nagham Abboud « Behind the window »
                      Pascale Abou Jamra “Derrière moi les oliviers”


Sunday, August 26, 2012

Soiree de clôture


"Beirut Hotel" Live Soundtrack
by Zeid Hamdan et Marc Codsi ( co-composer of the Soundtrack)
Maii (vocals) & musicians

SPECIAL GUEST : Ibrahim Maalouf

followed by a DJset of JADE

20$ including 1 drink



Thursday, August 23, 2012

DAILY STAR: "Lebanese Film Festival rides again"

August 22, 2012 
by Jim Quilty


BEIRUT: About a year ago, Pierre Sarraf and his colleagues at Né a Beyrouth decided it was time to put down the Lebanese Film Festival. Everyone has the privilege to change their minds.
The production company had good reasons to discontinue the festival, then on the brink of its tenth edition. In 2011, Sarraf told this journalist, the shape of the film festival landscape in Lebanon and the Middle East had changed a great deal since LFF was launched in 2001 (under the name “Né a Beyrouth”). With the number of festivals competing for Lebanese film premieres swelling, it was becoming ever harder to find new films for LFF.
Sarraf envisioned a new formula. Rather than devoting so much energy to a once-a-year festival, he and his colleagues imagined smaller events tailored to individual films.
Then this spring Metropolis, Beirut’s independent art house cinema, launched “Scrapbook,” a program that gave a bundle of recent critically acclaimed feature-length films Beirut premieres followed by theatrical release.
“When I saw that Metropolis had started” Scrapbook, Sarraf recalls. “I said, fine, let’s keep the festival and try to coordinate [with the cinema in] releasing films in this way.”

GENERAL INFO

[FR]

Festival du cinéma libanais du 23 au 26 Aout 

Entrée 1 journée  = 10 000 L.L
Pass Festival (4jours) = 30 000 L.L (20$)
 
Horaires en français http://lff2012.org/program/pr_en.jpg
Catalogue du festival avec toutes les infos sur les films disponible à Empire Sofil Cinema à partir de jeudi


Majorité des films sont en VO sous-titré anglais (voir catalogue pr détails)

[ENG]

Lebanese Film Festival 23th to 26th of August

1 Full day pass = 10 000 L.L
Festival Pass (4 days) = 30 000 L.L (20$)

Download the schedule in eng
http://lff2012.org/program/pr_en.jpg
Program with full descriptions available at the festival starting from Thursday


Most films are in original version with English subtitles  (see catalog for details)

METROPOLIS EMPIRE SOFIL
Michel Butros - Ashrafieh - Sofil Center , Beyrouth 











 

ART LOUNGE
Karantina, River Bridge / Pierre Gemayel Str. – Beirut



CONTACT

Carol Mezher
#: +961 70 05 00 22
@:  lebanesefilmfestival@gmail.com

Rita Bassil



Monday, August 20, 2012

LFF2012 - Interview de Jihane Chouaib

SELECTION- “Pays rêvé"
Documentaire (voir article ci-dessous
LFF 2012 - COMPÉTITION (Partie 4/4) )


Ton film commence avec l’arrivée au Liban, l’atterrissage, le carton de demande de visa à remplir. Décris-nous un peu l’état d’esprit dans lequel tu te trouves à ce moment-là.

C'est un sentiment très contradictoire, paradoxal. L'impression de rentrer chez soi, et en même temps l'impression d'être étrangère. Invariablement, le douanier raye « libanaise » et souligne « française ». Pourtant, au fond de moi, il y a un lieu que j'appelle « Liban, mon pays ». Qu'est-ce qui constitue mon identité ? La nationalité de mon passeport, ou celle de mon paysage intérieur, mon pays rêvé ? Et qu'est-ce qu'une identité qui ne se fonde pas sur la terre, la religion, ou même la langue ? Est-ce qu'elle peut se revendiquer ? Est-ce qu'elle peut se partager ?
Le film commence donc comme une quête identitaire. Comment rentrer « chez soi », quand tout a changé, quand on a passé toute sa vie ailleurs... ? On pourrait dire que c'est impossible, impossible d'effacer la guerre, l'exil, le mélange, les années passées à parler – et même penser – dans une autre langue. Et pourtant, moi comme les personnes que j'emmène dans l'aventure du film, nous continuons à nous dire aussi Libanais. J'ai donc l'intuition qu'il y a quelque chose à repenser dans la notion d'identité, une nécessité contemporaine d'y intégrer plus d'ambiguité, et plus de liberté. En tous cas, « se trouver », d'un point de vue identitaire, dans un monde où les mouvements de populations sont si fréquents, ce ne peut absolument pas être se coller un drapeau sur le front. Le Liban dont je parle dans le film est un pays intérieur, imaginaire – on pourrait dire les Libans, les Libans individuels... !
 
Qu’aimerais-tu faire ressentir ou faire comprendre au spectateur ?

Mais Pays rêvé n'est pas un film sur le Liban. Notre exil, c'est l'exil de tout être humain qui est obligé d'abandonner le monde de son enfance, même lorsqu'il reste au même endroit. On est tous obligés d'abandonner cette part de nous-mêmes, pour grandir, ou simplement pour survivre. Et en même temps, ce monde imaginaire est à nous, il nous fonde, nous nourrit, nous avons le droit de le revendiquer. L'explorer, le travailler, jouer avec, même, le réinventer - ça apporte une forme de liberté.
Comme personne, j'aimerais que ce film questionne le rapport de ceux qui le verront à leur propre identité, à leur propre pays rêvé.Comme réalisatrice, j'aimerais que ce film soit vécu comme un voyage intérieur et permette de toucher une sensation particulière, entre douceur et massacre.

Dans ton documentaire Wajdi Mouawad confie : « Je veux savoir par quoi j’ai été plié pour pouvoir le déplier. J’ai besoin de savoir comment cette société a éduqué ses enfants, comment moi j’ai été éduqué, de quoi on m’a convaincu pour pouvoir m’en déconvaincre… ».
Toi, as-tu besoin de te « déconvaincre» ? Quelle éducation t-a été transmise ?

J'ai moins ressenti le besoin de me dé-convaincre, peut-être parce que mon éducation était déjà très mêlée, mixée, hétéroclite. Ma mère est d'origine Syrienne, mon père Libanais du Sénégal, et ils n'avaient (ils n'ont) ni l'un ni l'autre d'esprit « communautaire ». De plus, j'ai quitté le Liban plus jeune que Wajdi, et je n'ai pas tellement fréquenté ensuite les « communautés » libanaises à l'étranger. Mon héritage libanais est donc plus confus, plus sensitif, moins organisé.

Dans mon rapport enfantin à la politique, il y a un jeu qui amusait beaucoup les cousins de mon père, il s'agissait de prononcer le nom de Golda Meir d'une manière particulière pour me faire pleurer et prouver ainsi que même un bébé comprend les méfaits du sionisme. Mais il y a surtout la certitude des enfants mexicains des années 80 : c'était bien Ronald Reagan qui se cachait sous le masque de Dark Vador...

Tu fais partie des Libanais(e)s qui sont à la recherche de leurs identité, dans une démarche de retour vers le pays natal ou d’origine, mais bon nombre d’entre vous cherchent encore à quitter le pays. Que penses tu de cette démarche ? 

Je la comprends tout à fait. Je crois que l'identité libanaise elle-même contient l'exil, en quelque sorte, l'exil en fait partie. Par ailleurs, ce que je cherche dans le film c'est un pays intérieur, mémoriel, rêvé, imaginaire. Ce pays-là, on peut l'emmener partout où l'on va.

Ton film a été présenté au World Film Festival à Montréal et à la Mostra Sao Paulo au Brésil où la communauté d’expatriés libanais est très grande. Quelles ont été leurs réactions face à ton film ?

Des retours souvent émus, et émouvants. Des spectateurs qui se reconnaissaient, et qui étaient assez bouleversés de se replonger dans cette question-là, qu'ils n'ont pas tellement l'habitude d'exprimer, de partager. Il y a quelque chose de très sincère dans les paroles des personnages du film, presque comme s'ils pensaient à voix haute, comme si l'on entrait à l'intérieur de leur tête. Du coup, un rapport très intime se crée avec certains spectateurs, qui en quelque sorte se mettent à dialoguer, à partager leur imaginaire avec celui du film. Mais ces réactions ne sont pas réservées aux expatriés. Le sentiment de perte et d'exil se partage bien au-delà.
 
Où en es-tu avec ton premier long métrage de fiction « Breathe » ? (Qui d’ailleurs explore la même thématique de la quête de l’identité) ?

Le projet s'appelle Mon souffle, en France, et dans ma tête il s'appelle Rouhi. Il s'agit de frère et sœur, d'Antigone et d'un jardin, d'une maison en ruine et du goût des figues... J'espère le tourner dans un an, au Liban.
Par ailleurs, j'ai envie de mettre en scène de la danse, c'est l'art vivant qui m'excite le plus, mais ce n'est pas pour maintenant...

Aout 2012
Interview réalisé par Lucile Gasber
 

Friday, August 17, 2012

LFF 2012 - COMPÉTITION (Partie 4/4)


J-6 
Ultimes révélations sur la sélection 2012

Ba'adana d’ARIDA ROY
Fiction

Liban. Été 2010. Le soleil frappe. La guerre rôde. Zeina et Toufic sont ensemble depuis plusieurs années ; mais Toufic s’apprête à quitter le pays.



Pays rêvé de CHOUAIB JIHANE
Documentaire
Dans le Liban d’aujourd’hui, en compagnie de Libanais de l’étranger, enfants de la guerre, la réalisatrice se met en quête d’un « pays rêvé ».Un territoire intérieur, fondateur et inaccessible comme l’enfance. Entre douceur et massacre, chacun tente de se ressaisir de ce qui le construit. Pour conquérir la liberté de réinventer son identité.

 
Saudade         de GHORAYEB YASMINE
Premier film - Fiction
L'histoire se déroule au Liban en 2003. Deux couples, deux destinées diamétralement opposées: l'une s'élevant vers le haut, l'autre déclinant vers le bas.


 









Taxi Beirut        de ZACCAK HADY
Documentaire

Beyrouth, la ville du chaos et de la construction/ déconstruction est vue et vécue par 3
chauffeurs de taxi de différentes générations. Amal, Fadi et Fouad traversent la ville tout en essayant de vendre, de lutter et de survivre…